depuis 1966

En 50 ans d’existence, la Jeune Garde a vu se succéder de nombreux Tambours-Majors. Bernard Depotter, Alain Depotter, Alain Fostier, Bernard Vermeulen, Arnaud Depotter, Donovan Debeur, William Thys, Gauthier Morre sont autant de personnes qui excellèrent dans le maniement de la canne, insufflant la cadence et le rythme au son des airs traditionnels. Et avec eux, de nombreux tambours ont souhaité venir vivre une Trinité au sein de la batterie.

Depuis sa création, les responsables ont souhaité que les membres de la batterie soient aussi de jeunes musiciens en formation. C’est ainsi que de jeunes apprenants, fifres et tambours, passèrent par la Jeune Garde pour y faire leurs « premières armes » et leurs premiers pas dans le monde des batteries d’Entre-Sambre-et-Meuse.
Ces jeunes musiciens furent souvent épaulés par des « tambouris » expérimentés et chevronnés, véritables relais dans la passation de la tradition orale de notre folklore. Pendant longtemps, la formation musicale était constituée d’un fifre et de six tambours. S’il est difficile de tous les citer depuis la création, les photos parlent d’elles-mêmes et laissent entrevoir l’intérêt porté par les jeunes pour l’apprentissage de ces instruments.

Initialement, les joueurs de tambour et de fifre étaient formés par nécessité. Lorsqu’une place était vacante dans la batterie, il fallait trouver un jeune Marcheur désireux de se former. Celui-ci était épaulé par un « Maître-Tambour » qui lui inculquait l’art du jouage ancestral. Progressivement, le jeune musicien intégrait la batterie pour mettre en pratique son apprentissage.
A partir des années 90, le monde des batteries est devenu plus généreux, plus soucieux de former de futurs successeurs, répondant ainsi à une forte demande de la part des jeunes. Face à cet intérêt pour les instruments, les batteries d’Entre-Sambre-et-Meuse ont rapidement admis, dans leurs formations, jusqu’à deux fifre et huit tambours.
Dans cette mouvance, les batteries de Walcourt sont passées d’une configuration de « 6 + 1 » à « 8 + 2 ». A cette époque, le Comité de la Marche Notre-Dame de Walcourt avait ainsi souhaité tester la mise en place d’une école de tambours sous la direction de Monsieur Bertulot de Gerpinnes. Il est à noter que certaines compagnies de la région comptent davantage de musiciens encore.

Trinité 1967, avec bicornes
Trinité 1971, avec bicornes
Trinité 1966, avec bicrones
Trinité 1982, arrivée des shakos

Au début, le bicorne a été privilégié pour habiller la batterie de la Jeune Garde. Plus tard, dans le début des années 80, l’habit de Voltigeur du Premier Empire s’est doté d’un shako avec tantôt une carotte rouge, tantôt un plumet. Ce choix permettait d’inscrire les musiciens dans les mêmes caractéristiques que les pelotons de la compagnie. Les guêtres ont généralement été de teinte noire, mais un passage vers le blanc a été souhaité par les membres de la batterie dans les années 90. C’est vers la fin des années 90 que les porte-chapeaux intégrèrent les batteries. Il était parfois difficile, lorsque les batteries battaient dans les campagnes, de trouver un abri en cas de pluie, mais aussi de permettre au tambour-major de troquer son chapeau pour un béret. Enfin en 2010, le comité de la Jeune Garde a voulu mettre en place un système d’écolage pour le tambour-major et y intégrant un petit tambour-major et son porte-chapeaux. Cela permettait un apprentissage progressif du maniement de la canne et de la maîtrise des différents commandements.

Trinité 1988
Trinité 1994
Trinité 2014